mercredi 18 juin 2008

Anecdotes du Village Part 2

Avant de poursuivre les histoires de bloopers, une précision s'impose : C'est pas juste des conneries qui sont arrivées quand je travaillais au Village des Valeurs. J'ai une bien plus grosse quantité de beaux souvenirs de moments touchants, émouvants, saisissants et marquants, de sérieux moments positifs et d'autres moments négatifs et pénibles. Je ne les raconte pas parce-qu'ils sont plutôt personnels. Maintenant que c'est dit, rions :

D'autres anecdotes du Village me sont venues en tête alors que je relisais le premier texte, so here goes.

Pour faire suite au pire cauchemar concluant le premier message, la vieille dame ne m'aimait plus et ne voulait plus me parler après que j'aie refusé de lui vendre du linge à rabais car elle n'avait pas assez d'argent. Pendant trois mois, (le gros rush d'halloween) j'ai eu la paix, elle voulait absolument pas que je lui réponde alors je pouvais ramasser la job intéressante que le monde faisait pendant que le monde s'en occupait à ma place. De bons souvenirs :)

Ginette : Elle ne t'aime plus..
J : Non, et depuis que je l'ai vue toute nue, moi non plus.

(Imaginez votre arrière grand-mère et vous comprendrez)

Par un dimanche quelconque, je décide vers 11 heures de me commander un diner. Midi, rien est arrivé. Midi 15, je les appelle, ils disent que le livreur n'est pas revenu. 12h35, je rappelle, ils n'ont pas trouvé l'hôtel Village des Valeurs...

C'est pas un hôtel, c'est un magasin d'articles usagés...

J'ai fini par avoir mon diner vers 13 heures 10, soit deux heures plus tard. Ça n'a vraiment pas coûté cher de tip!

VIVE LES MEUBLES...

Moi et les meubles... ouff pas été toujours hyper joli

1- Par un jour de vente à 50 %, on était dans le jus aux salles, je roule mon rac en étant bien énervé, le client veut un meuble et me demande quoi faire quand il veut acheter un meuble.

"Tu t'arranges avec tes troubles."

Merde, c'est quoi j'ai dit là? ET là je m'en vais lui faire mon numéro de charme en disant que tout est à moitié prix, que je voulais le taquiner, (l'imbécile m'a cru) et je reste avec lui jusqu'à son arrivée aux caisses pour m'assurer qu'il s'en aille sans parler à personne. Merde, il fait la file du gérant et lui dit "Faut que je vous dise à propos de votre employé" alors que je m'en allais.

(Gulp)

Le gérant vient me voir pour me féliciter de la gentillesse que j'ai témoigné envers cet imbécile qui ne s'est jamais rendu compte qu'il me dérangeait et que je me sacrais de lui, WOO-HOO

2- Les meubles à Mathieu.

Je vais avoir des meubles à jeter.

Je vais t'aider Mathieu (pouf, un coup de pied dans un vieux meuble laid)

Jonathan, lui je ne le jetais pas.

Ah, oups, la tu vas le jeter.

(Act first Think later)

3- REBELLION TIME WE'LL DESTROY EVERYTHING!!

C'est la pause... René et moi d'en avant durant une journée de rush.

Steve et Olivier en arrière en rush aussi, et en pause.

Tous les quatre, on s'en va voir Mathieu qui se prépare à jeter ses vieux meubles et on se met à chialer sur le rush de la journée. Il sort un gros gros meuble pour le jeter et nous demande un coup de main.

Il l'a eu son coup de main, on a pris des grosses massues, des pelles, les premières grosses choses nous tombant sous la main et on lui a carrément démoli le meuble. Quand je dis démoli, le mot est faible, on a sacré à peu près trente coups de massues dedans pour achever les restants à coup de pied et coups de poing en bottant les débris tout partout....

pendant que Cynthia et Guylaine (les deux boss) nous regardaient, intriguées par ce qui pouvait bien nous prendre.

Et comme on aimait faire des coups à Mathieu, nous connaissant, on l'a probablement laissé ramasser les ruines tout seul pour continuer nos pauses.

4- AndreAnne's first stand

Sa première journée restera le jour ou j'ai été le plus impressionné par une collègue.

Grosse journée de fous, à 5 heures, j'étais fatigué et je voulais juste partir au plus vite. Le bonhomme décide d'acheter un meuble et de le charger ce soir. ok, on y va. La nouvelle veut m'aider : Non, j'ai tout ce qu'il me faut, tu peux arranger le plancher.

Alors je prends l'étagère pour l'installer sur le diable. Pas solide par ci, je vais le prendre ailleurs. Oups pas plus solide la, en dessous? Non, fragile, à manipuler avec soin.

"finalement, pourrais-tu venir m'aider?"
ok
Attention, il est fragile,

Croyant avoir une bonne prise, on prend l.étagère... qui s'écroule en morceaux devant nous. On pouvait voir toutes les planches étendues par terre, pendant que le client attendait dehors. C'était trop, j'étais décourage et épuisé, Je vais chercher le bonhomme et je lui dis "Monsieur, on a eu un problème avec le meuble, pourriez-vous venir avec moi?"

Pendant qu'on allait la rejoindre vers le meuble, je voyais les rapports et les reproches s'accumuler vers moi. Il voit les débris et je cherche quoi dire sans rien trouver. et là, BANG, la voila qui part :

"Vous pouvez clouer par ci, coller par là, vous verrez, il sera comme neuf" .... Moi je la regardais en me disant, merde, elle va pas le convaincre de partir avec les débris du meuble qu'il a acheté? Ben oui, il est parti avec les planches par terre sans demander de crédit ou de remboursement... J'en reviendrai sûrement jamais de celle là, et elle le sait!

5- SEUL AVEC UN GROS MEUBLE.

Celle là est arrivée en janvier 2008, alors que j'étais tellement tanné de cet emploi que je me foutais d'à peu près tout les clients.

On était au garage, moi et le client. Le meuble était vraiment lourd. BANG, son côté s'écroule. C'est ma faute, j'avais envoyé le meuble trop vite de son bord, mais j'ai "oublié" de lui dire et je lui ai dit pour éviter tout blâme que j'ai rien fait de son côté du meuble.

Il m'a cru et est parti sans rien dire à part qu'il aurait du faire + attention. Chanceux, j'avais personne cette fois ci pour se mettre à parler afin de me sortir du trouble!
(comprenez qu'il était coupable de rien, à part de croire n'importe quoi que je peux dire. :) )

ON DOIT VRAIMENT DIRE ÇA DANS L'INTERCOM?

Pour la salle de bain, les clients sonnaient et on activait la porte pour qu'il puisse ouvrir et on voyant dans une caméra si ils étaient rentrés. On maintenait le bouton enfoncé, ils entendaient le buzzer en se demandant ce qu'il se passait plutôt que d'ouvrir la porte. Fallait prendre l'intercom et leur dire "Pour entrer dans la salle de bains, il suffit de pousser dans la porte." ...

Sécurité caméra 1
(Quand Francis est parti, on a laissé tomber ça tout de suite, quoique c'était pratique pour faire partir des jeunes imbéciles)

PASSE EXTERNE IMPRESSIONNANTE

Un soir, je me fais voler 100 dollars à mon insu. J'avais mal mis mon dépot de 100 dollars dans la petite boîte prévue à cet effet et un client s'en est rendu compte. Les caméras de sécurité ont permis de prouver que c'était un accident, pas un vol commis par moi, mais quand même.,,

Deux mois plus tard, la police revient. Ils avaient retrouvé le jeune et ils l'avaient fait rembourser l'argent de son vol, les policiers nous ramenaient donc notre argent deux mois plus tard. Mon seul regret dans l'histoire? Pas avoir pris de courriel pour remercier et féliciter les policiers pour leur excellent travail dans cette enquête. J'aurais jamais cru qu'on reverrait cet argent.

En gros, c'est les anecdotes pour ce soir. Est-ce qu'il y en aura d'autres? Peut-être, mais j'en doute car j'ai pas mal tourné la page, la seule chose m'attirant encore est les amis que je m'y suis fait et avec qui j'ai conservé le contact. Il en reste juste trois, courage, ils vont finir par décoller aussi vers des mondes meilleurs! Go René, Go Isabelle, Go Oleg!!

dimanche 15 juin 2008

Étrange conversation de 15 juin

Question :

On est le 15 juin et il fait +15 degrés. Quel adon... C'est pas ça ma question par exemple.

Est-ce que c'est normal qu'on ne trouve rien d'autre à dire que de parler des tempêtes hivernales?

Maintenant que la question philosophique est posée, des news. :

...

ouais...

Finalement, j'ai pas grand nouveau, ma routine habituelle.

Merci de m'avoir lu :)

Bye bye

(wow, quel texte, le pire c'est que je vais valider ça,... je baisse dans mes standards)