mercredi 18 juin 2008

Anecdotes du Village Part 2

Avant de poursuivre les histoires de bloopers, une précision s'impose : C'est pas juste des conneries qui sont arrivées quand je travaillais au Village des Valeurs. J'ai une bien plus grosse quantité de beaux souvenirs de moments touchants, émouvants, saisissants et marquants, de sérieux moments positifs et d'autres moments négatifs et pénibles. Je ne les raconte pas parce-qu'ils sont plutôt personnels. Maintenant que c'est dit, rions :

D'autres anecdotes du Village me sont venues en tête alors que je relisais le premier texte, so here goes.

Pour faire suite au pire cauchemar concluant le premier message, la vieille dame ne m'aimait plus et ne voulait plus me parler après que j'aie refusé de lui vendre du linge à rabais car elle n'avait pas assez d'argent. Pendant trois mois, (le gros rush d'halloween) j'ai eu la paix, elle voulait absolument pas que je lui réponde alors je pouvais ramasser la job intéressante que le monde faisait pendant que le monde s'en occupait à ma place. De bons souvenirs :)

Ginette : Elle ne t'aime plus..
J : Non, et depuis que je l'ai vue toute nue, moi non plus.

(Imaginez votre arrière grand-mère et vous comprendrez)

Par un dimanche quelconque, je décide vers 11 heures de me commander un diner. Midi, rien est arrivé. Midi 15, je les appelle, ils disent que le livreur n'est pas revenu. 12h35, je rappelle, ils n'ont pas trouvé l'hôtel Village des Valeurs...

C'est pas un hôtel, c'est un magasin d'articles usagés...

J'ai fini par avoir mon diner vers 13 heures 10, soit deux heures plus tard. Ça n'a vraiment pas coûté cher de tip!

VIVE LES MEUBLES...

Moi et les meubles... ouff pas été toujours hyper joli

1- Par un jour de vente à 50 %, on était dans le jus aux salles, je roule mon rac en étant bien énervé, le client veut un meuble et me demande quoi faire quand il veut acheter un meuble.

"Tu t'arranges avec tes troubles."

Merde, c'est quoi j'ai dit là? ET là je m'en vais lui faire mon numéro de charme en disant que tout est à moitié prix, que je voulais le taquiner, (l'imbécile m'a cru) et je reste avec lui jusqu'à son arrivée aux caisses pour m'assurer qu'il s'en aille sans parler à personne. Merde, il fait la file du gérant et lui dit "Faut que je vous dise à propos de votre employé" alors que je m'en allais.

(Gulp)

Le gérant vient me voir pour me féliciter de la gentillesse que j'ai témoigné envers cet imbécile qui ne s'est jamais rendu compte qu'il me dérangeait et que je me sacrais de lui, WOO-HOO

2- Les meubles à Mathieu.

Je vais avoir des meubles à jeter.

Je vais t'aider Mathieu (pouf, un coup de pied dans un vieux meuble laid)

Jonathan, lui je ne le jetais pas.

Ah, oups, la tu vas le jeter.

(Act first Think later)

3- REBELLION TIME WE'LL DESTROY EVERYTHING!!

C'est la pause... René et moi d'en avant durant une journée de rush.

Steve et Olivier en arrière en rush aussi, et en pause.

Tous les quatre, on s'en va voir Mathieu qui se prépare à jeter ses vieux meubles et on se met à chialer sur le rush de la journée. Il sort un gros gros meuble pour le jeter et nous demande un coup de main.

Il l'a eu son coup de main, on a pris des grosses massues, des pelles, les premières grosses choses nous tombant sous la main et on lui a carrément démoli le meuble. Quand je dis démoli, le mot est faible, on a sacré à peu près trente coups de massues dedans pour achever les restants à coup de pied et coups de poing en bottant les débris tout partout....

pendant que Cynthia et Guylaine (les deux boss) nous regardaient, intriguées par ce qui pouvait bien nous prendre.

Et comme on aimait faire des coups à Mathieu, nous connaissant, on l'a probablement laissé ramasser les ruines tout seul pour continuer nos pauses.

4- AndreAnne's first stand

Sa première journée restera le jour ou j'ai été le plus impressionné par une collègue.

Grosse journée de fous, à 5 heures, j'étais fatigué et je voulais juste partir au plus vite. Le bonhomme décide d'acheter un meuble et de le charger ce soir. ok, on y va. La nouvelle veut m'aider : Non, j'ai tout ce qu'il me faut, tu peux arranger le plancher.

Alors je prends l'étagère pour l'installer sur le diable. Pas solide par ci, je vais le prendre ailleurs. Oups pas plus solide la, en dessous? Non, fragile, à manipuler avec soin.

"finalement, pourrais-tu venir m'aider?"
ok
Attention, il est fragile,

Croyant avoir une bonne prise, on prend l.étagère... qui s'écroule en morceaux devant nous. On pouvait voir toutes les planches étendues par terre, pendant que le client attendait dehors. C'était trop, j'étais décourage et épuisé, Je vais chercher le bonhomme et je lui dis "Monsieur, on a eu un problème avec le meuble, pourriez-vous venir avec moi?"

Pendant qu'on allait la rejoindre vers le meuble, je voyais les rapports et les reproches s'accumuler vers moi. Il voit les débris et je cherche quoi dire sans rien trouver. et là, BANG, la voila qui part :

"Vous pouvez clouer par ci, coller par là, vous verrez, il sera comme neuf" .... Moi je la regardais en me disant, merde, elle va pas le convaincre de partir avec les débris du meuble qu'il a acheté? Ben oui, il est parti avec les planches par terre sans demander de crédit ou de remboursement... J'en reviendrai sûrement jamais de celle là, et elle le sait!

5- SEUL AVEC UN GROS MEUBLE.

Celle là est arrivée en janvier 2008, alors que j'étais tellement tanné de cet emploi que je me foutais d'à peu près tout les clients.

On était au garage, moi et le client. Le meuble était vraiment lourd. BANG, son côté s'écroule. C'est ma faute, j'avais envoyé le meuble trop vite de son bord, mais j'ai "oublié" de lui dire et je lui ai dit pour éviter tout blâme que j'ai rien fait de son côté du meuble.

Il m'a cru et est parti sans rien dire à part qu'il aurait du faire + attention. Chanceux, j'avais personne cette fois ci pour se mettre à parler afin de me sortir du trouble!
(comprenez qu'il était coupable de rien, à part de croire n'importe quoi que je peux dire. :) )

ON DOIT VRAIMENT DIRE ÇA DANS L'INTERCOM?

Pour la salle de bain, les clients sonnaient et on activait la porte pour qu'il puisse ouvrir et on voyant dans une caméra si ils étaient rentrés. On maintenait le bouton enfoncé, ils entendaient le buzzer en se demandant ce qu'il se passait plutôt que d'ouvrir la porte. Fallait prendre l'intercom et leur dire "Pour entrer dans la salle de bains, il suffit de pousser dans la porte." ...

Sécurité caméra 1
(Quand Francis est parti, on a laissé tomber ça tout de suite, quoique c'était pratique pour faire partir des jeunes imbéciles)

PASSE EXTERNE IMPRESSIONNANTE

Un soir, je me fais voler 100 dollars à mon insu. J'avais mal mis mon dépot de 100 dollars dans la petite boîte prévue à cet effet et un client s'en est rendu compte. Les caméras de sécurité ont permis de prouver que c'était un accident, pas un vol commis par moi, mais quand même.,,

Deux mois plus tard, la police revient. Ils avaient retrouvé le jeune et ils l'avaient fait rembourser l'argent de son vol, les policiers nous ramenaient donc notre argent deux mois plus tard. Mon seul regret dans l'histoire? Pas avoir pris de courriel pour remercier et féliciter les policiers pour leur excellent travail dans cette enquête. J'aurais jamais cru qu'on reverrait cet argent.

En gros, c'est les anecdotes pour ce soir. Est-ce qu'il y en aura d'autres? Peut-être, mais j'en doute car j'ai pas mal tourné la page, la seule chose m'attirant encore est les amis que je m'y suis fait et avec qui j'ai conservé le contact. Il en reste juste trois, courage, ils vont finir par décoller aussi vers des mondes meilleurs! Go René, Go Isabelle, Go Oleg!!

dimanche 15 juin 2008

Étrange conversation de 15 juin

Question :

On est le 15 juin et il fait +15 degrés. Quel adon... C'est pas ça ma question par exemple.

Est-ce que c'est normal qu'on ne trouve rien d'autre à dire que de parler des tempêtes hivernales?

Maintenant que la question philosophique est posée, des news. :

...

ouais...

Finalement, j'ai pas grand nouveau, ma routine habituelle.

Merci de m'avoir lu :)

Bye bye

(wow, quel texte, le pire c'est que je vais valider ça,... je baisse dans mes standards)

mercredi 21 mai 2008

Libre expression

A quelle catégorie appartenez-vous?

Celle du monde qui va faire un effort pour soutenir le monde qui leur est cher, pour s'efforcer de trouver de quoi pour leur faire savoir dans la possibilité de leurs moyens.

Si votre réponse est oui, va falloir le prouver, pas juste le penser pour vous donner bonne conscience. Le dire est facile, le démontrer est moins évident.

Ou seriez-vous plutôt le type de personne adhérant au "Chacun pour soi" à faire tel ou tel geste si vous en gagnez de quoi en retour, à penser à votre personne et non à l'effort qui pourrait être fait pour d'autres qui ne pourraient avoir besoin que d'un geste de votre part pour se sentir mieux, moins isolé de ce qu'il y a dans la Vie sociale.

- "Ouain, mais on a pas toujours le temps..."
BullShit, on a toujours le temps quand ça nous tente de faire de quoi. TOUJOURS, car on s'efforce à créer ce temps.

Si c'est le cas et que vous l'admettez, eh bien vous faites au moins preuve d'honnêteté par rapport au fait que vous êtes comme à peu près tout le monde. Cette admission sincère vous vaut un peu + de respect mérité.

Sinon, vous êtes peut-être du genre à juger sans savoir, à croire que vous savez tout, ce qui vous fait croire que vous avez la liberté de tout commenter en disant que vous avez raison alors que d'autres ne vous disent que ce qu'ils veulent bien vous laisser savoir. Si c'est le cas, et plusieurs se reconnaîtront, + que vous pourriez le croire. Tant mieux si ça vous fait du bien, mais allez quand même au diable.

Même chose pour le genre de personne toujours là quand ça va bien, et qui se poussent dès que les choses tournent moins bien. "On veut partager son bonheur, et le laisser à ses malheurs"
Gang d'hypocrites qui veulent juste avoir du fun sans vouloir partager la vérité, soit que la vie de tout le monde est remplie de hauts et de bas, à refuser de reconnaître cette réalité, décrissez de ma vie... et vous êtes reconnaîssables; j'ai travaillé avec la plupart d'entre vous et vous ne vous êtes pas donnés la peine de prendre de mes nouvelles après le 2 mars mis à part une exception... UNE. C'est toujours moi qui a du faire les premiers pas, et que vous me forciez à faire ça pour que j'aie des nouvelles aura fait en sorte que vous m'avez écoeuré de vous autres..

Voila, je l'ai dit.

Y en a qui vont lire ça en disant "Tiens, il est choqué" Damn right, et si ils rigolent en lisant ça, trouvez l'anagramme du mot CHAVIRE ou ARCHIVE se faisant en deux mots.

Il y a un autre type de personnes et, tant qu'à moi, c'est juste des connaissances cherchant des prétextes pour parler de choses sans importance et qui n'ont rien de mieux à faire que de bavasser par la suite dans mon dos, c'est pas pour rien que je vais toujours me la fermer. Des bavasseux, je ne veux rien savoir.

Autre type de personne possible : Ceux qui disent rien en pleine face mais qui vont parler dès que la personne sera partie. Non non, ça peut être vous., pensez-y. Y a trop de ce type de cancers humains dans le monde, ça scrappe tout.

Alors quel type de personne êtes vous? Posez-vous la question intérieurement comme je viens de le faire. Faites-le sérieusement au lieu de vous donner le beau jeu en analysant que vos "self-given" qualités. Vous aurez peut-être de mauvaises surprises, mais c'est comme ça qu'on peut s'améliorer, pas en se disant que tout est beau partout et en se souciant que de soi tout en ne voyant pas la réalité de votre entourage en pleine face pour chercher à voir ce que vous pourriez faire plutôt que de dire "Salut, ça va?" En espérant que l'autre ne dise pas Non.

Personne va commenter, personne va répondre à ce message, je gagerais cher. À ce fait, je dis "Whatever..."

Vous écouterez la chanson Honesty de Billy Joel. Il n'y a pas de meilleure description réaliste de la vie normale.

vendredi 16 mai 2008

Anecdotes du Village.

J'ai travaillé durant trois ans et demie au Village des Valeurs. Il se passe des choses bizarres là bas. Faut s'attendre à tout. Ils ont même engagé l'affaire bizarre qui voulait être back-up en tant que superviseur des Opérations, c'est tout dire... (ok, c'est pas fin ça, mais bon...)

Ceux qui m'ont vu aller avec l'intercom du Village des Valeurs ont parfois entendu des messages qui ont fait dur...

Étant un ancien, j'aimerais déballer mes préférés :

- Bonjour chers clients, nous acceptons les dons de... de... de... euh... ( le bégaiement provenant du fait que j'avais accroché quelqu'un derrière moi et la surprise y était reliée. )

- Oyé Oyé Bonjour chers clients, c'est maintenant le moment d'annoncer le billet gagnant parmi les billets qui vous ont été remis à l'entrée... Pendant que je fais le tirage, j'aimerais profiter de ce silence religieux pour vous souligner que nous acceptons les dons de vêtements, de meubles, et d'articles ménagers au profit de l'entraide diabétique et que nous disposons d'un service de cueillette à l'auto afin de vous offrir un meilleur service. Et le billet gagnant est donc : tel numéro...

Guillaume ( ancien gérant ) me laissait carte blanche pour ce que je voulais dire dans l'intercom, mais au moment de ce tirage, j'ai senti à la fin qu'il avait hâte que j'aboutisse !

- Votre attention chers clients, ce message s'adresse à l'imb.. individu étant propriétaire d'une voiture de telle marque immatriculée tel numéro. La manière dont vous êtes stationné empêche une dame de quitter le stationnement. Vous êtes prié de venir déplacer votre véhicule immédiatement.

imb.. individu, personne ne m'en a parlé, alors j'ai du le rattraper vraiment bien. J'imagine si je ne l'avais pas repris par exemple, ouffff. La dame était stationnée derrière un autre véhicule comme dans tout stationnement normal. Ce qui n'était pas fort, c'est qu'un troisième s'est installé derrière elle sans se soucier que la voiture était prise en sandwich maintenant par sa faute. Pas fort... Et comme c'était lors de ma dernière journée de travail, au diable la gène et la retenue !

Et comme toutes les niaiseries qu'on peut faire au Village ne s'avouent pas toujours quand on y travaille, eh bien l'heure est maintenant aux aveux :

DIALOGUES

C'est plate qu'il n'y aie pas de miroirs pour voir de quoi j'ai l'air dans ce que j'essaye " Tu manques pas grand chose... "
" Mon dieu, tu as changé de couleur de cheveux " " Ben oui comment tu trouves ça ? " " Spécial " " Tu aimes pas ça " " C'est pas ce que j'ai dit. " Quand une ancienne superviseure de production s'est teint les cheveux une première fois, c'était LAID !

" Jonathan, je sais que tu es dans le jus, mais j'ai de quoi à te dire. C'est fini avec mon chum... " " ah bon, c'est tout? " ( je devais être dans le jus pas mal pour être si insensible... )

Isabelle, tu es en retard de moins quinze minutes. Elle va s'en souvenir, juste avant les présentations officielles avec sa future belle-soeur !

" Il reste 14 400 secondes avant la fin de la journée. " et le traditionnel anagramme de Archive suivait normalement assez vite. 14 400 secondes = 4 heures.

Ce qui m'étonne, les anciens me comprendront, c'est qu'il ne me vient absolument rien en tête en pensant à Mathieu... si il y en a un qu'on avait pris comme souffre-douleur pourtant...

Anyway, il va y avoir plein d'histoires encore. 50 % sur la liqueur? ou n'importe quoi, moi j'en ai que je ne suis pas prêt d'oublier ( Madame Blouin entre autre.... :( ) Mieux vaut en rire.

C'est tu une machine ou il y a quelqu'un
Quand tu réponds au téléphone et que tu te fais poser cette question, tu restes hébeté...

Maudit, y était temps que quelqu'un vienne m'aider, j'te dis, les clients laissent tout traîner, ils nous traitent comme des maudits animaux, ça a pas de bon sens, ils m'écoeurent, j'te dis, tu pourrais pas prendre la relève pour que j'aille sur le plancher, ils m'énarvent trop.

Oui, mais parle moins fort, tout le monde te regarde.

Je m'en cri..oups...

Va te calmer un peu sur le plancher, je te ferai signe si j'ai besoin d'un coup de main.

C'était dans le temps de l'Halloween 2006. On était dans le jus et le bordel était pris aux salles. Mon amie dont je tairai le nom avait parfois une grand gueule !

- Hey madame, vos miroirs doivent être brisés ou déformés car ça ne se peut pas que je ressemble au reflet que je vois.

ceci fut dit à Hortence pendant qu'elle passait alors que je triais aux salles d'essayage. Elle me regarde en quête d'une réponse. Pas eu envie d'embarquer, c'est pas à moi qu'elle avait parlé.

C : Attendez un peu Madame Blouin, je finis d'emballer le linge de bébé et j'emballe vos morceaux.
MB : AH! Moi les bébés... j'l'es aime pas moi les bébés. Même que je les tue tous!

Pauvre Cindy devant garder sa contenance aux caisses... et c'est rien, imaginez les deux jeunes avec leur nouveau-né dans la file d'attente...

Mon Dieu que vous n'êtes pas serviable...
Parole dite à Olivier après qu'il aie apporté les meubles en avant et qu'il s'en allait chercher le diable pour les apporter vers sa voiture parce qu'il ne voulait pas prendre de caisse pour lui faire sa facture et qu'elle devait faire la file derrière deux personnes... Il n'avait pas de caisse.

Le pire des cauchemars va servir de conclusion : brrr les souvenirs atroces

MB : J'veux un commis.
Je suis un commis, qu'aimeriez vous acheter aujourd'hui
MB : Un porte-monnaie et un maillot de bain (beurk) j'ai huit dollars.
Parfait, venez avec moi.
Aimez-vous ce porte-monnaie?
MB : Oui, je le prends
MB : Monsieur, vous oubliez que je voulais un maillot de bain.
(Merde, elle avait pas oublié elle....)
C'est vrai, venez, on va aller voir ça.

Alors elle en choisit un et je l'amène vers les caisses en passant le plus loin possible des salles d'essayage pour qu'elle oublie de l'essayer. J'ai quand même peur.

MB : Je veux essayer le maillot avant de l'acheter.
(cette ligne ou je pense va demeurer censurée)

Parfait, venez c'est par là. Entrez dans une cabine.

Bien sur, un nouveau triait aux salles et n'était pas habitué, sinon je lui aurais laissé la mauvaise situation car il aurait pu se débrouiller tout seul, mais je n'allais pas lui faire ce coup.

MB : Comment je le mets.
Euh... vous enlevez votre robe et vous mettez le maillot à la place.
MB : Je ne comprends pas, venez m'aider.
Non, je n'entre pas dans votre cabine, je suis sur que vous pouvez le faire toute seule.
MB : Ahhh...

(deux minutes plus tard, les clients voyant en ricanant que j'étais rouge de gène d'être pris dans la situation.)

MB : OK, je pense que ça va, vous pouvez vérifier?
Mouais... ouvrez votre cabine et je vais vous dire mon opinion.

...
était flambant nue la maudite coloc à Robert-Giffard... je suis encore traumatisé.
Après avoir refermé la porte, je regarde partout, découragé. Le nouveau me dit "Veux-tu que je t'aide? Non non tu veux pas voir ça, je te jure, va rouler ton rac et envoie-moi Marie-Josée.

Il me l'envoie et elle arrive.

Qu'y a-t-il Jonathan?
Excuse-moi, mais occupe toi d'elle, je ne sais plus quoi faire...

et là, ma Marie-Josée ouvre la porte et voit la même vision d'horreur de cette dame d'au moins 80 ans pendant que je pars en courant me cacher très loin au fond du plancher de vente...

En trois ans, j'ai vu tellement de choses étranges, je n'ai fait qu'érafler la surface... Je mettrai ce texte à jour une fois de temps en temps à la mesure que les souvenirs reviennent.

jeudi 15 mai 2008

pas de titre aujourd'hui, désolé

Drôle de semaine, que cette semaine est...

Tout va drôlement mieux que ce à quoi je m'attendais.

On part au 10 mai. Tournoi en Beauce, je promets un compte-rendu, mais merde, je ne sais pas quoi écrire. J'ai eu cette vague d'inspiration, je vais peaufiner ça demain, mais je sens que je devrais cesser cette tradition... Mais je dis ça en sachant qu'en mai 2009, je vais être le premier à demander à continuer ça... et que je chialerai encore contre mon inspiration. Cherchez l'erreur.

Anyway, comme je disais, je ne m'attendais pas à grand chose par rapport à ce tournoi de Scrabble. Merde, j'aurais du! 91,50 % de moyenne! Mon ancien record était de 89 et des grenailles. Deuxième partie, battu Réjean (+3), quasiment battu Guillaume (-3), qui sont quand même dans l'élite québécoise. Ça fait un petit velours. Troisième chez les A3 alors que je suis au dernier rang dans toute la fédération dans cette classe à laquelle je viens d'accéder. Ça me démontre que je peux effectivement compétitionner dans cette classe. La madame qui donnait les cadrans, je ne m'en souviens plus, mais elle, oui. Elle arrive pour me serrer la main, je lui arrache le cadran des mains et je monte sur l'estrade, tout excité d'avoir gagné, tout en attendant Gilles, mon partenaire de paires, qui termine quant à lui au deuxième rang.

Trois points de + dans le tournoi et lui aussi, je le battais... quoique 12e au cumul sur 122, je ne devrais pas me plaindre!

Le lendemain, game Danemark Suède au Championnat du monde. Ça allait malheureusement être ma dernière partie au Championnat mondial, mais quelle expérience. Pas toujours du hockey de gros calibre, mais il faut s'y attendre avec la France, L'Italie ou le Danemark, mais quelles belles foules. Quand je vais retourner aux Remparts, je sens que je vais nous trouver plates.

Mathieu m'amène par la suite chez Dédé, le vendeur aux prix repoussants. Le style à vendre Final Fantasy 2 à 50 dollars en 1996 alors que le jeu était sorti il y a cinq ans. Il n'a pas changé, à force de dire des prix, il actionnait la porte qui m'attirait tel un aimant. Exemple : Coussin avec un point d'interrogation qui fait un bruit de cenne quand on tape dessus, comme dans Super Mario Bros, vendu à 30 dollars. Moi je lui donnais un 10 au maximum.

Lundi, pas grand chose. La vérificatrice est arrivée à la job, moins pénible que ce à quoi je m'attendais. Quasiment décevant, je m'étais tellement bien préparé...

Mardi, eh bien on va passer tout de suite à mercredi car j'ai rien à dire, pour dire qu'en ce beau mercredi, c'est avec plaisir que j'ai découvert un restaurant libanais après qu'AndréAnne aie mis mon sens de l'orientation a l'épreuve... Après avoir demandé a trois passants me dirigeant n'importe comment, je finis par trouver la place, tout en lui demandant de ne pas recommencer... :) Vraiment, j'aime ça, pouvoir comparer nos jobs tout en considérant qu'on ne travaille plus en tant que caissiers au Village.

Jeudi, autre journée tranquille. Vendredi, je ne sais pas, la journée a lieu demain.

Lundi matin, gros dilemne... Une prof du Collège m'appelle pour me dire que c'est le bal de graduation au Collège. Je le sais, j'ai pourtant décidé d'aller au Championnat provincial de Scrabble. Ben merde, elle a réussi à me faire changer d'idée. Je ne suis pas allé à mon bal de finissant au secondaire, préférant jouer au Super Nes, mais j'irai au bal de finissant au Collège Bart, le préférant au Scrabble. Autre moment pour jouer à Cherchez l'erreur...

Je vous laisse donc là dessus, en vous disant à la revoyure.

jeudi 8 mai 2008

2007 vs 2008..

2008 sera décrit de cette couleur
2007 sera décrit de cette couleur

Comme quoi les choses changent parfois rapidement....


Janvier est le mois de préparation au retour aux études. Toujours employé du Village des Valeurs, à être tanné (déja) de notre super Francis qui donne encore envie de rire (de lui) dès qu'on y repense aujourd'hui. "Sécurité caméra 1"

Janvier 2008 est le mois de recherche de job dans mon domaine, mais sans grand succès. Mois lors duquel je me demande si je ne devrais pas me résigner à rester au Village des Valeurs, et en voulant tout casser car je suis entrain de penser à cette éventualité

Février est le premier mois de cours au Collège, et comme je suis gèné de nature, ça prend 17 jours avant d'échanger + de cinq mots avec d'autres personnes. Merci Jo-Annie pour m'avoir fait éclore de ma coquille là bas.

Février est le premier mois à la Société du 400e anniversaire de Québec. Gêné de nature, ça prend quelques jours avant d'échanger + de cinq mots avec d'autres personnes. Bref, parfois des choses changent, d'autres pas. C'est la même chose au Village des Valeurs. Conflit d'horaires semaines après semaine.

Le mois de mars est le congé de la semaine de relâche. C'est tu plate une semaine à rien avoir à faire parce-qu'on a pas d'école... (on aurait pas dit ça au secondaire il y a dix ans, par exemple.)
C'est aussi le mois des premiers examens, des premières évaluations, bref tout va relativement bien... mais merde, les régularisations s'en viennent.

Retour à la normale en mars 2008, soit pas de semaine de relâche à rien faire. C'est parfait de même. J'ai besoin de travailler, pas de passer une semaine de relâche. Cependant, les choses changent pour de vrai car j'ai donné ma démission au Village des Valeurs en mars 2008. Les régularisations s'en viennent, mais c'est pas moi qui en a la responsabilité et j'aurais mentionné ma difficulté à faire ça, j'aurais eu de l'aide de toute manière.

Le mois d'avril, c'est les régularisations en comptabilité. Et merde, j'ai pas tout compris, j'ai eu toutes les misères du monde à arracher un 65 % à l'examen. grrr Les autres cours vont bien et au Village, c'est l'éternel conflit pour les horaires, toujours trop d'heures par rapport à mes disponibilités, et je me dispute avec Francis à ce sujet de façon quasiment hebdomadaire, en réalisant que j'y vais parfois fort, mais bon... chacun pour soi.

Avril 2008 est un mois bien ordinaire suivant la routine de travail de bureau. La différence reste dans la vie sociale, devenant de moins en moins existante à force de ne plus travailler à la même place. En gros, je dirais que c'est ce qui me manque le plus par rapport à mon ancienne vie.

Le mois de mai, c'est le mois des examens de fin de session. Le mois ou ceux qui ne se sont pas forcés de la session paniquent à côté du monde relax, bienfait apporté pour avoir travaillé chez eux et non au bar devant des bières en allant danser durant la session. C'est eux qui passent, les autres n'ayant pas trop forcé ont les résultats qu'ils méritent, mais ils scrappent la moyenne du groupe les petits maudits. Quand on est deux sur 20 à avoir 95 % dans la session et que la moyenne du groupe est de 65 %, il y a un problème. :)

Mai 2008, eh bien l'école est finie depuis belle lurette. Le mois étant encore jeune, j'ai pas grand chose à dire sur ce mois présentement...

Scrabblement parlant, le Scrabble se joue dans la classe B, et j'accumule les médailles puisque je joue avec confiance. Troisième B à l'interclub et au Simultané printanier avec environ 87 % de moyenne, et je m'apprête à jouer ce qui devrait être mon dernier Championnat BCD.

Scrabblement parlant, 2008 s'annonce ordinaire avec la graduation vers la classe A3. Je vais jouer le championnat des 80% et + cette année. Les moyennes sont moins bonnes, j'ai + de misère dans le jeu par rapport à l'an dernier, je joue en ayant la tête ailleurs... Anyway, ça va revenir, ça me prend toujours deux ans avant de sortir des coups d'éclats quand je change de classe, mais quand ça sort, c'est avec un éclat aussi spectaculaire que celui de l'an dernier.

Mai 2008 est aussi le mois des séries éliminatoires de hockey, comme l'an dernier. Si on m'avait dit qu'en même temps, j'irais voir gratuitement des parties de Championnat du monde à Québec presque quand je le désire, j'y aurais pas cru. Si on m'avait aussi dit que je deviendrais un fan de l'équipe de hockey danoise, j'aurais eu d'énormes doutes. Mais c'est ce qui est arrivé par exemple.

Allez sur youtube, tapez Denmark fans sur la barre de recherche. Mon frère a mis trois vidéos. Celui ou les fans sortent, mettez le volume au plus élevé possible et après le visionnement, imaginez vous entendre et marcher là dedans pendant deux ou trois minutes. C'est assez indescriptible, cette sensation agréable. Suisse vs Danemark, c'est la partie de dimanche. Normalement, j'aurais dit Who cares, mais là, je dis que je veux y absolument y aller. :)

Y serai-je allé? On vouéra bien

Bye! M'en va me coucher maintenant

zzz

dimanche 4 mai 2008

Mai 2008

Aujourd'hui, 4 mai 2008, il est 14 heures et j'ai eu l'idée d'un lecteur de blog d'aller rédiger de quoi ici.

Nouvelles, comme d'habitude. Mon gros trip, en temps qu'ancien du Village des Valeurs, est de voir le monde me dire "Je quitte la place". On avait assez hâte que c'est plaisant de partager ce plaisir avec ceux qui suivent nos traces et qui s'en vont aux études, ou qui les terminent...

Au cas ou que vous avez vécu sur une planète différente de la mienne depuis février, j'imagine que vous savez que je ne suis plus Caissier, mais commis-comptable à la Société du 400e.

Je joue toujours au Scrabble, ( ben quin) mais moins. Si l'envie d'étudier des mots me prenait aussi... au moins je performerais à la hauteur de ma gang avec qui je joue, et qui, eux, pratiquent beaucoup + que moi. Mais bon... je les bats à l'occasion pareil :)

Le Canadien a été éliminé hier... Et ce soir, je vais voir la partie Italie-Danemark au Championnat mondial de hockey. Je ne sais vraiment pas à quoi m'attendre. C'est ce qui fait que j'ai hâte d'aller profiter de ces billets gratuits.

Pis, comme ça, y en a qui trouvent que j'écris de longs courriels? Ben bon, ok, j'avoue que 23 et 24K, c'est pas mal ... mais bon, le plus long est pour une de mes complices préférées du Village, et le 23, eh bien c'est à peu près la même histoire, mais de façon différente. Anyway....

Je me rends parfois compte que je tape assez vite, tout ça fut saisi en trois minutes... le temps de jouer un tour de Scrabble.


Maintenant que le tour achève, mon inspiration textuelle aussi. Je vais donc aller lire un autre blog.

Tourlou (3 min. 42)
nahtanoJ

samedi 1 mars 2008

Nouvelles de février

Nous voici rendus au 1er mars. Bien des choses ont changées au cours du mois de février.

Comme d'habitude, mon âge. Mais encore... janvier me semblait être la démonstration que je ne trouverai jamais rien dans mon domaine alors que je moisissais à attendre les offres qui ne venaient pas. Mais soudainement, alors que je n'y croyais plus, je reçois un appel : "Veux-tu venir pour une entrevue demain?" Bien sur. Et c'est avec cette information que je m'en vais faire une autre soirée au Village des valeurs. Soirée pénible, mais c'était devenu un rituel et je ne remercierai jamais assez mon amie Claudia pour sa patience face à mes humeurs changeantes et instables.

Le lendemain, je vais à l'entrevue proprement dite, avec en matinée une impression que ça sert à rien et que je ferais tout aussi bien de tout abandonner. J'y vais quand même, et puis l'entrevue va super bien, je pars avec un bon feeling, alors que d'habitude c'est le contraire. Je ne sais pas ce que j'avais, mais j'étais dedans !

Jasette de soir avec René et Isabelle avant de partir, fallait que je leur raconte aussi que l'entrevue s'est bien passée après être passé au Collège. Le lendemain, 13 heures ( environ ) l'appel rentre. On a retenu ta candidature ! Après ça, c'était la question de tous les instants " A qui je pourrais bien écrire maintenant? Qui est-ce que je n'ai pas appelé? " Un bonheur vraiment spécial ! Superbe journée couronnée par le souper de fête de Jean, mon meilleur ami depuis 15 ans.

Le lendemain, je travaille au Village. Je n'avais pas tant rayonné depuis longtemps, et je crois que ça paraissait. Journée parfaite dans tous les sens du terme, gros merci à mon amie ayant dit qu'elle viendrait, pour avoir tenu parole. J'ai pas démoli de meuble, donc pas de problème à lui refiler pour qu'elle parle pour moi afin de me placer en dehors du trouble :)

C'était mon dernier jour de semaine au Village des Valeurs. Le lendemain, c'était mon anniversaire, l'année 29 commençait bien.

Puis la job de la Société a commencé le 11. Ma foi, l'école, c'est rien comparé à la job de vie... J'étais assez sur les nerfs que même le copier coller de Excel me faisait douter. Ça a l'air que c'est normal, l'adaptation étant un mal nécessaire... C'est un monde différent, tellement pas comme on a été domptés au Village, à dire on commence à telle heure pour finir à telle heure. Parlant du Village, c'est devenu un combat perpétuel pour espérer avoir une journée de congé la fin de semaine. Trois semaines plus tard, je donnais ma démission afin de rester concentré sur la job importante... le 400e.

Ça a fait drôle de quitter le Village des Valeurs, après plus de trois ans et demie. Ça fait maintenant deux jours et je sens encore cette étrange sensation. Cependant, c'est pour le mieux, l'important est de garder les contacts. Karine... René... Julie... Isabelle... Claudia... Isabelle... ( une autre ) AndréAnne... Oleg... Steve... Mathieu... On va se revoir !

Voila, ma vie a donc pas mal changé en un mois. Avant, j'étais le découragé s'imaginant sans espoir de vie meilleure, maintenant, tout va mieux, j'ai juste hâte d'être mieux adapté aux complexités de mon nouveau travail, ce qui s'en vient de + en +.

Je vous laisse donc là dessus, à un de ces jours.

mardi 15 janvier 2008

Parodies musicales amusantes.

Pour les nouvelles, j'ai pas grand chose pour le moment.

Je me suis inscrit dernièrement sur FaceBook et j'ai mis là dessus un lien vers ce blog. J'en profite pour vous faire découvrir un petit lien pour faire redécouvrir des chansons, en mode parodie, trouvées sur YouTube. It's My Life, Everyday, Can You Feel The Love Tonight . Ce ne sont que quelques uns des titres qui y passent.

Ces vidéos sont sur You Tube. Juste à écrire Alvin and the chipmunks et le nom de l'artiste recherché pour trouver une liste de vidéos.

J'ignore si il y a des disques de ça, mais si oui, j'en veux un. :) c'est encore pire que NutCracker. :)

samedi 29 décembre 2007

Réflexions quelconques

C'est tu une machine ou ya quelqu'un??
C'est écrit DEL sur ton pavé numérique... ça tombe bien c'est la même marque que ton ordinateur... euh non pas tout à fait, mon ordinateur, sa marque c'est deLL, mais le DEL sur le pavé numérique représente la touche Delete...

Voilà quelques petites remarques existentielles qui me passent par la tête et que j'ai entendues dans le courant de l'année et que je trouve qui mérite de s'y arrêter en ce beau 30 décembre ou j'ai rien à faire.

LA RENCONTRE DE L'ANNÉE

Gérard Chiasson, client quelconque du magasin ou je travaille qui ne peut pas ne pas faire penser à la numérotation pour les tables des matières, de passer par l'onglet Hiérarchisation... ( crime, je l'ai tu dans la beau la bureautique, j'y pense en rencontrant des illustres inconnus... )